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Artikel: Histoire de la mythique BLANCPAIN FIFTY FATHOMS

Histoire de la mythique BLANCPAIN FIFTY FATHOMS

Histoire de la mythique BLANCPAIN FIFTY FATHOMS

Dans le monde de l’horlogerie, la montre de plongée est un incontournable. L’un des précurseurs du genre a été introduit en 1953 par Blancpain à la demande du corps français des Nageurs de Combat. Robert Maloubier, alors en charge de l’unité d’élite française, s’adresse à la manufacture suisse pour la conception d’une montre adaptée aux conditions extrêmes auxquelles sont confrontés les membres de son escouade. De cette collaboration naîtra la Fifty Fathoms, une montre résistant à une profondeur de 50 brasses anglaises (environ 91,45m), d’où son nom. Si l’histoire des montres étanches remonte au XVIIème siècle, nous pouvons dire sans hésitation que Blancpain a contribué à poser les bases de la montre de plongée telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Genèse de la montre de plongée

L’histoire témoigne de plusieurs exemples de tentatives de montres étanches. En effet, la nécessité d’avoir un garde-temps résistant à l’eau ne date pas d’hier. Les premières traces de ce qui pourrait s’apparenter à une ébauche de montre étanche remonte au XVIIème siècle, pour répondre aux besoins des navigateurs. Par suite, beaucoup de tentatives ont été effectuées, parmi celles-ci nous pouvons citer celle de la société Alcide Droz & Fils en 1883 avec la commercialisation de L’Imperméable, la première montre étanche mise sur le marché. Moins de 50 ans plus tard, c’est au poignet de Mercedes Gleitze, la première femme à avoir traversé la Manche à la nage, que Rolex dévoile son fameux boîtier Oyster, premier boîtier étanche de la marque à la couronne. Omega, Panerai et Mido proposeront eux aussi des modèles étanches mais il faudra attendre 1953 pour que Blancpain apporte sa pierre à l’édifice et pose définitivement les codes de la montre de plongée avec la Fifty Fathoms.

La Fifty Fathoms dans tous ses états

Le premier modèle de Fifty Fathoms est dévoilé à Bâle en 1954, soit un an avant la fameuse Rolex Submariner. Il est intéressant d’observer à quel point le modèle proposé par Blancpain en 1954 est déjà très similaire aux montres de plongée modernes. On y retrouve tous les codes du genre : une boîte étanche, des index et aiguilles luminescents pour permettre la lecture sous l’eau et bien-sûr, une lunette rotative bloquante permettant la mesure relative du temps de la plongée. Initialement destinée à la Marine, la Fifty Fathoms arrivera sur le marché civile peu de temps après. Pour assurer sa distribution, Blancpain fera appel à d’autres manufactures, ce qui donnera lieu à la naissance de plusieurs déclinaisons de la célèbre plongeuse. Parmi celles-ci, nous pouvons citer les versions américaines Waltham ou la Bathyscaphe. Pour assurer la distribution civile en France, Blancpain a fait appel à Fred Lip, dont la marque éponyme domine le marché français. De cette collaboration naîtra la Lip Blancpain Fifty Fathoms, un modèle aujourd’hui très prisé par les collectionneurs. Pour l’anecdote, Robert Maloubier avait adressé son cahier des charges à Lip avant de se tourner vers Blancpain. La manufacture française avait alors jugé ce projet sans aucun avenir et avait refusé de développer la montre. L’histoire de la montre de plongée aurait pu commencer en France si les dirigeants de Lip avaient visé plus large.

Une conception exigeante

Mais quel était ce cahier des charges du concept de montre de plongée proposé par Robert Maloubier dans les années 50 ? Dans son autobiographie publiée en 1986, l’ancien dirigeant de l’escouade des nageurs de combat français définit les caractéristiques de la montre : « Finalement, une petite entreprise horlogère, Blancpain, accepta de développer notre projet qui prévoyait une montre avec un cadran noir, de grands chiffres et des indications claires sous la forme de triangles, cercles et carrés ainsi qu’une lunette extérieure pivotante qui reprenait les repères du cadran. Nous souhaitions au début d’une plongée être en mesure de positionner la lunette en regard de la grande aiguille des minutes afin d’indiquer le temps restant. Nous voulions enfin que chacun des repères soit aussi évident qu’une étoile pour un berger ».

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